Olivi­er Ezrat­ty, du blog opin­ions libres, a pub­lié en Avril dernier la ver­sion 2017 de son Guide des star­tups, un doc­u­ment gra­tu­it de plus de 400 pages des­tiné aux créa­teurs de jeunes entre­pris­es. On y retrou­vera de nom­breuses infor­ma­tions et con­seils : accom­pa­g­ne­ment, héberge­ment de votre entre­prise, mode de finance­ment, asso­ci­a­tions utiles, évène­ments divers, organ­ismes, aides, … Le Guide rassem­ble les con­tri­bu­tions de plus d’un cinquan­taine de con­tribu­teurs et de relecteurs dans de nom­breuses spé­cial­ités (finance­ment, inter­na­tion­al, juridique, produit, …).

 Edit au 08/05/2018: Voici désor­mais la ver­sion 2018 !

L’au­teur, Olivi­er Ezrat­ty, con­seille les entre­pris­es dans l’élaboration de leurs busi­ness plans, straté­gies pro­duits et mar­ket­ing, avec une focal­i­sa­tion sur les pro­jets à fort con­tenu tech­nique et sci­en­tifique (objets con­nec­tés, intel­li­gence arti­fi­cielle, medtechs, …). Il leur apporte un triple regard : tech­nologique, mar­ket­ing et man­age­ment ain­si que la con-nais­sance des écosys­tèmes dans les indus­tries numériques.

Voici la table des matières du livre:

1. Intro­duc­tion
2. Lancer et gér­er sa startup 
3. Com­posante humaine 
4. De l’idée au mod­èle économique 
5. Pro­duit et technologie 
6. Mar­ket­ing et vente 
7. Développe­ment international 
8. Finances
9. Juridique
10. Antic­i­pa­tion des crises 
11. L’écosystème français des startups 
12. Accom­pa­g­ne­ment et hébergement 
13. For­ma­tions
14. Finance­ment
15. Inter­na­tion­al
16. Grandes entre­pris­es
17. Asso­ci­a­tions
18. Événe­ments
19. Con­cours
20. Écosys­tèmes régionaux 
21. Entre­pre­neuri­at social et solidaire 
22. Autres approches sectorielles 
23. Le con­seil et les ser­vices pour les startups 
24. Con­seils en stratégie 
25. Leveurs de fonds 
26. Prestataires de ser­vices spécialisés 
27. Fac­teurs clés de succès 
28. Méth­ode de sélection 
29. Con­clu­sion
30. Annex­es

Bon, je laisse cela aux plus inspirés d’en­tre vous. Pour ma part, sans avoir lancé réelle­ment une start­up — cela serait pour moi un abus de lan­gage — je m’é­tais lancé il y a une ving­taine d’an­nées dans une lev­ée de fonds, en plusieurs tours de table. A l’époque, j’avais mon­té cela avec la Ruche d’en­tre­pris­es de Roubaix. Nous étions 4 action­naires, et avions fait ren­tré les char­bon­nages de France (Finor­pa) et d’autres struc­tures dans notre cap­i­tal. Dis­pos­er du jour au lende­main d’un gros cap­i­tal et des comptes courants afférents, c’est un bon moyen de se propulser. En général, c’est aus­si l’ac­cès au crédit. Mais il faut être véri­ta­ble­ment cer­tain d’u­tilis­er comme il se doit ces fonds.

Aujour­d’hui, avec le recul, je pense qu’il faut dis­pos­er, non seule­ment d’une bonne idée, mais aus­si d’avoir une idée très pré­cise du marché. Et plus dur encore: savoir ce qu’il sera dans un an, dans deux… Enfin, lorsqu’il y a un pro­duit à dévelop­per, je pense que toute la phase R&D doit avoir été réal­isée, dis­pos­er d’une maque­tte fonc­tion­nelle du pro­duit, d’un pro­to­type… Le levi­er financier, c’est pour la com, le mar­ket­ing, la force de vente… la mise en pro­duc­tion à grande échelle, etc. Ce n’est pas sain d’avoir trop de con­traintes alors qu’on est entrain de créer un pro­duit… Enfin, c’est mon avis. En même temps, vous me direz: ouais, mais on fait com­ment quand on a pas d’ar­gent et juste l’idée ? Cha­cun aura sa pro­pre réponse.