Réflexion du jour: “Ne pas vouloir (différent de ne pas pouvoir) produire, travailler et gagner de l’argent est profondément égoïste car en créant des richesses, on apporte également aux autres”.
Catégorie : Réflexions personnelles
Lire, vivre, écrire et mourir un peu … mais pas tout à fait
Lire un livre, c’est rencontrer un auteur. Plus qu’un auteur, c’est entrer dans la tête d’un être humain, son univers, ses contradictions, ses passions. C’est aussi voyager et vivre de nouvelles expériences, qui nous permettent de grandir ! C’est d’autant plus important dans nos sociétés, où il ne se passe rien, où l’on ne risque rien, où chaque jour, on est tenté de refaire la même chose qu’hier… Ad vitam æternam, ou plutôt, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Dans ma vie, je n’ai eu l’occasion que trop rarement de rencontrer des gens intéressants, des personnes dont le parcours m’inspire. La plupart des gens régurgitent la pensée d’autrui sans l’avoir digérée, parfois un simple dégueulis de ce qu’ils ont lu ou entendu dans les médias ou les réseaux sociaux. Comme je n’ai pas accès suffisamment à des gens intéressants, je le fais en lisant.
Les biographies sont mes lectures préférées. J’aime les faire trainer, en lisant d’autres livres en même temps, histoire de conserver cet ami virtuel sur une plus longue durée. Mais arrivant près de la fin, la frénésie me fait souvent engloutir les dernières pages d’une seule traite. Et quelque part, je perds ces amis… Quelque temps, avant d’y retourner pour butiner quelques pages.
Je ne lis jamais un livre sans prendre un tas de notes, sans écrire dessus, soulignant de nombreux passages. Cela fait enrager ma compagne qui trouve que c’est un sacrilège. Mais je ne peux pas lire autrement ! Un livre est pour moi un support de réflexion. Peu m’importe l’information qu’il contient, ce sont les questions qu’il soulève qui m’interpellent. Et plus encore, celles qui me viennent à l’esprit au travers de cette exploration de la conscience d’un autre être humain. Et puis, une tache de gras va me rappeler ce sandwich Jambon Beurre que je dégustais l’autre fois en lisant ce passage… Ou cette miette de chips que je peux à nouveau savourer ! Non, je vous mène en bateau, mais pas sur tout.
Car j’aime lire, voyez-vous — et plus que lire, j’adore écrire. J’aime entrer dans votre esprit, ami lecteur, comme un virus… J’aime surtout le fait que ces idées ou ces moments partagés se transforment, évoluent… Et contaminent à leur tour d’autres personnes. Survivre au travers des mots et d’autres esprits, n’est-ce pas une forme d’immortalité ?
Car j’aime vivre voyez-vous, j’aime lire, écrire, respirer… Gouter le sel de l’existence, toucher les pétales d’une fleur, sentir les rayons du soleil me caresser le visage, les cheveux de ma compagne glisser entre mes doigts. Mais la vie est fragile, c’est aussi cela qui la rend si belle et désirable. Et nous sommes tous des étoiles filantes, certaines brillent juste plus fort que d’autres, mais l’espace d’un instant. Un très court moment, face à l’immensité d’un univers à la fois vide et grouillant de potentialités.
Confinement et Jardinage: tailler à l’extérieur pour se forger de l’intérieur
En cette période de confinement, j’en profite pour vous partager une pensée, un pratique… ou plutôt un mélange des deux. Dans le jardin, j’aime couper… J’aime tailler ce qui est mort, ce qui peine à pousser et qui va mourir, pour donner une forme à la plante, la soulager de la pesanteur et la rééquilibrer, pour conserver intact les chemins, pour favoriser les fruits, les fleurs, etc. C’est un peu comme un moment de méditation où on oublie tout, où l’on oublie soi-même surtout ! Il faut être attentif, observateur, précis dans son geste.
Un autre monde se profile et il faut s’y préparer
Dans ce qui suit, je vous propose une petite synthèse d’une discussion que j’ai eu sur Facebook il y a quelques jours.
Tout est parti de ce post: “Un monde se profile où seuls 0.1% des plus riches pourront faire un tas de choses comme prendre l’avion, utiliser une voiture à moteur thermique, manger de la viande, sortir à toute heure de la journée … Avoir accès à une vraie éducation (et pas une culture poubelle), à accéder à de vrais soins médicaux (et pas des palliatifs), à vivre à plus de 40 ans … Car cela sera progressivement interdit aux masses. Et le plus ironique dans l’histoire, c’est qu’on aura fait croire à cette même masse, que c’est pour son bien et elle l’appellera elle-même cette infamie de ses vœux.”