2021: comment s’en sortir face à la crise qui arrive ?

Quand j’ai lu 1984 de Georges Orwell la pre­mière fois, je dois avouer que je n’ai pas vu le dan­ger arriv­er (j’é­tais ado­les­cent, et dans Soleil vert, on mangeait des vieux car plus de nour­ri­t­ure, dans l’âge de Crys­tal, on les tuait à 30 ou 40 ans… cause sur­pop­u­la­tion de la cité). Bref, ça me parais­sait peu prob­a­ble, tout du moins dans un avenir proche.
Depuis, j’ai lu Sol­jen­it­syne, Marx, et j’ai com­pris com­ment une société total­i­taire se met­tait en place (une société, notez que je n’ai pas par­lé d’un gou­verne­ment). C’est-à-dire de façon silen­cieuse dans un pre­mier temps… de façon à ce que la masse ne s’en rende pas compte au début, ou trou­ve cela pratique.
2020 a été une année piv­ot: jamais la cen­sure et la chas­se aux opposants au sys­tème n’a été aus­si impor­tante. Même en Chine, cela se resserre. Et je ne par­le pas seule­ment des réseaux soci­aux. Les années qui vien­nent vont être déci­sives…  Cette affaire aux USA entre Trump et Biden, cette fraude élec­torale mas­sive, le grand Reset qui approche, les guer­res informelles pour l’énergie… l’expansion impéri­al­iste de l’Islam, cette lutte des class­es masquée par des divi­sions com­mu­nau­taires… La dic­tature de la pen­sée unique. Nos lib­ertés indi­vidu­elles qui fondent chaque jour comme neige au soleil et cette sur­veil­lance mas­sive de tous nos faits et gestes. Je n’ai même pas envie de résumer ici telle­ment cela me saoule, et telle­ment cela a un impact sur nos vies.
On regarde cela de loin car notre pou­voir est qua­si inex­is­tant face aux éner­gies qui sont en œuvre. La seule chose que je peux faire, c’est ten­ter de m’extraire le plus pos­si­ble de ce pou­voir écras­ant. Mais s’extraire par le bas, en fuyant l’économie, en allant vers l’autonomie, n’est plus une solu­tion de nos jours. L’emprise de ce sys­tème sur le monde est qua­si absolue. Tra­vaille ta terre, et on vien­dra te spoli­er de ton tra­vail et te l’arracher si par mal­heur elle devient fer­tile. Nul n’échappe à ces forces. La seule façon de s’en extraire, c’est par le haut. Aujourd’hui, ceux qui ont la lib­erté (toute rel­a­tive j’en con­viens), c’est ceux qui ont le pou­voir, un vrai, pas un pou­voir emprun­té qui aliène à son tour.
Cela sig­ni­fie que plus on a de pou­voir, plus il devient pos­si­ble d’être libre, et moins on en a, plus on subit. Les class­es moyennes supérieures qui béné­fi­cient de la mon­di­al­i­sa­tion, dont je fais par­tie en réal­ité, ne subis­sent pas trop les change­ments de ce monde. Les ultra­rich­es, encore moins… ou ce sont juste des collatéraux.
Avec un peu d’ar­gent, et en tra­vail­lant au max à l’in­ter­na­tion­al, sans être dépen­dant de son pays d’o­rig­ine, il suf­fit d’être mobile, de voir arriv­er les choses, de ven­dre ses biens suff­isam­ment tôt, d’avoir des économies bien répar­ties… on peut échap­per à la plu­part des choses qui vien­dront écras­er et piétin­er notre prochain. C’est très égoïste ce que je dis, mais c’est absol­u­ment sans aucun sen­ti­ment que je m’ex­prime. Je pense tel un médecin qui dis­tribue des bracelets en con­damnant cer­tains malades, sachant qu’il n’y a pas assez de lit pour tous (c’est d’ac­tu­al­ité). Bref, le monde est injuste, bla bla bla. Mais ce qui importe en réal­ité, c’est le temps de vie dont on dis­pose et ce qu’on peut en faire, dans les meilleures con­di­tions pos­si­bles. Il faut met­tre l’émotionnel de côté — c’est juste une ques­tion de survie. Vivons pour nous car nous ne pou­vons rien pour nos enfants, ils en fer­ont de même. Agis­sons juste quand nous pou­vons agir, mais le reste du temps, inutile de se ronger les ongles… n’y pen­sons plus.
Voilà, juste une pen­sée que je voulais partager avec toi, lecteur de ce blog. Je sais que tu es inqui­et, par­fois boulever­sé, en colère ou déprimé par tout ce que tu vois. Tu te deman­des quoi faire pour amélior­er le monde… Mais le monde n’a pas besoin de nous pour se mou­voir. L’homme seul face au char… c’est un joli mythe qu’on aime se racon­ter. En fait, c’est un tor­rent que seul un saumon entrainé peut remon­ter. Il ne chang­era jamais le sens de ce dernier. Tout le reste n’est que van­ité ou naïveté.

 

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